viernes, 31 de marzo de 2023

Kossi Efoui: lo quiero en francés

 

 
UNA MAGIA ordinaria
En las ediciones Umbral
La prensa escrita está hablando de ello:
Dos páginas completas en el diario Humanity de hoy.
 
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Une magie ordinaire


Une magie ordinaire

Il y a un moment, dans une vie, où l’écrivain abat ses cartes, pris par une sorte d’urgence. Le déclencheur de ce récit bouleversant, c’est un appel téléphonique d’un frère perdu de vue, annonçant que leur mère est au plus mal, à l’hôpital de Lomé. La mère qui lui a dit vingt ans plus tôt : « Va vivre. Va vivre ailleurs et ne reviens plus. » Qui se déplace une bassine sur la hanche, colportant des morceaux de pain, jusqu’au jour où des soldats interceptent son menu commerce, et où il arrive ce qui doit arriver. La mère qui chante pour exorciser « les choses dures ». Qui l’a porté sur son dos bien au-delà de l’âge habituel, prétendant que son garçon avait « les os fragiles ». Qui lui a donné, enfin, le goût des parures, des vêtures et des bijoux, transgressant la frontière des genres. « Plus je vieillis, plus je ressemble à ma mère. »

De ce portrait d’une femme joyeuse, inspirée et aimante, d’une mère courage dans un monde d’absolu dénuement, surgit une grâce mystérieuse qui se confond avec la genèse d’une vocation d’écrivain.

Kossi Efoui, né dans le golfe de Guinée, vit actuellement à Nantes où il se consacre en partie au théâtre. Une magie ordinaire est son sixième roman, après Solo d’un revenant (2008, prix des Cinq Continents de la Francophonie), L’Ombre des choses à venir (2011) et Cantique de l’acacia (2017).

Il y a un moment, dans une vie, où l’écrivain abat ses cartes, pris par une sorte d’urgence. Le déclencheur de ce récit bouleversant, c’est un appel téléphonique d’un frère perdu de vue, annonçant que leur mère est au plus mal, à l’hôpital de Lomé. La mère qui lui a dit vingt ans plus tôt : « Va vivre. Va vivre ailleurs et ne reviens plus. » Qui se déplace une bassine sur la hanche, colportant des morceaux de pain, jusqu’au jour où des soldats interceptent son menu commerce, et où il arrive ce qui doit arriver. La mère qui chante pour exorciser « les choses dures ». Qui l’a porté sur son dos bien au-delà de l’âge habituel, prétendant que son garçon avait « les os fragiles ». Qui lui a donné, enfin, le goût des parures, des vêtures et des bijoux, transgressant la frontière des genres. « Plus je vieillis, plus je ressemble à ma mère. »

De ce portrait d’une femme joyeuse, inspirée et aimante, d’une mère courage dans un monde d’absolu dénuement, surgit une grâce 

Une magie ordinaire

Il y a un moment, dans une vie, où l’écrivain abat ses cartes, pris par une sorte d’urgence. Le déclencheur de ce récit bouleversant, c’est un appel téléphonique d’un frère perdu de vue, annonçant que leur mère est au plus mal, à l’hôpital de Lomé. La mère qui lui a dit vingt ans plus tôt : « Va vivre. Va vivre ailleurs et ne reviens plus. » Qui se déplace une bassine sur la hanche, colportant des morceaux de pain, jusqu’au jour où des soldats interceptent son menu commerce, et où il arrive ce qui doit arriver. La mère qui chante pour exorciser « les choses dures ». Qui l’a porté sur son dos bien au-delà de l’âge habituel, prétendant que son garçon avait « les os fragiles ». Qui lui a donné, enfin, le goût des parures, des vêtures et des bijoux, transgressant la frontière des genres. « Plus je vieillis, plus je ressemble à ma mère. »

De ce portrait d’une femme joyeuse, inspirée et aimante, d’une mère courage dans un monde d’absolu dénuement, surgit une grâce mystérieuse qui se confond avec la genèse d’une vocation d’écrivain.

Kossi Efoui, né dans le golfe de Guinée, vit actuellement à Nantes où il se consacre en partie au théâtre. Une magie ordinaire est son sixième roman, après Solo d’un revenant (2008, prix des Cinq Continents de la Francophonie), L’Ombre des choses à venir (2011) et Cantique de l’acacia (2017). qui se confond avec la genèse d’une vocation d’écrivain.

Kossi Efoui, né dans le golfe de Guinée, vit actuellement à Nantes où il se consacre en partie au théâtre. Une magie ordinaire est son sixième roman, après Solo d’un revenant (2008, prix des Cinq Continents de la Francophonie), L’Ombre des choses à venir (2011) et Cantique de l’acacia (2017).Todas las reacciones:
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Lunes por la madrugada...

Yo cierro los ojos y veo tu cara
que sonríe cómplice de amor...